Une archive à la loupe
A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la Bataille des Ardennes va entraîner la destruction de plusieurs villes dans son sillage. Schaerbeek vient alors en aide à l’une de celle-ci. Le début d’une amitié durable.
La Libération
Après le débarquement de juin 1944, les Alliés avancent progressivement et libère les villes européennes occupées par les Allemands depuis mai 1940. Le 25 août 1944, Paris a été libérée et les troupes anglo-américaines se dirigent vers la Belgique. Le 2 septembre les alliés franchissent la frontière et libèrent Tournai. À Bruxelles, les Allemands sont fébriles et, le 3 septembre, ils boutent le feu au Palais de Justice afin de faire disparaître le plus de documents possibles. Ce même jour, les Britanniques pénètrent dans la capitale, accompagnés de la brigade belge du Colonel Piron. Des Allemands sont faits prisonniers par des résistants et policiers schaerbeekois à la Caserne Dailly, au boulevard Lambermont et au Tir national. Partout des scènes de liesse ont lieu, on embrasse les soldats libérateurs, on goute au coca-cola et on danse sur des airs de jazz. En quelques jours, les Allemands sont repoussés vers Liège et Verviers et les Anglais reprennent le port d’Anvers. Le pays est complètement libéré le 17 septembre.
La ville martyre
Cependant Hitler n’a pas dit son dernier mot. Le 16 décembre une contre-offensive allemande surprise est lancée dans les Ardennes belges. Les combats y sont durs dans un hiver rigoureux, et plusieurs villes vont gravement souffrir de ces évènements. C’est notamment le cas d’Houffalize qui subit des bombardements stratégiques alliés car elle est occupée par les Allemands. Le plus dur est celui du 6 janvier 1945. La ville sera à 99% détruite, rayée de la carte pour ainsi dire, et il y aura environ 200 morts (pour une population de 500 habitants).