Des agents communaux solidaires et volontaires

En ces temps de confinement, les agents communaux font également preuve de solidarité. Afin de renforcer les équipes sur le terrain, ce sont des agents de tous les services qui se mobilisent. Nous avons rencontré 3 agents volontaires qui ont renforcé les équipes des Gardiens de la paix.

Jonathan Lukas, responsable du Plan Climat

Responsable du plan climat, en deux mots ?

Jonathan Lukas : J’ai été engagé afin de continuer de faire de Schaerbeek une commune actrice dans la lutte contre le changement climatique. Ça passe par des petits gestes quotidiens de la part des collègues de chaque service mais aussi par la manière de concevoir et de mener les grands projets. Mon job est de coordonner ces initiatives et de travailler à mobiliser et susciter l’adhésion autour de ce grand projet commun.

Passer d’un travail de bureau au terrain, c’est inhabituel ?

J.L. : Oui et non. En ce qui concerne le contenu de la tâche, ça change radicalement. Mais fondamentalement, il y a une continuité. Je suis rentré à la commune car je suis motivé par la notion de service public. Je veux travailler à l’intérêt public. Et donc, que ce soit à l’intérieur, dans mon bureau ou dans les rues en compagnie des Gardiens de la Paix…. Pour moi, c’est cohérent avec mes valeurs.

Comment ça se passe sur le terrain ?

J.L. : J’accompagne l’un de nos Gardiens de la paix dans sa tournée. Avec la crise du coronavirus, leur mission est principalement de sensibiliser les citoyens à respecter les mesures sanitaires mises en place. Et donc, veiller à écarter les attroupements, être à l’écoute… Cette collaboration me permet de redécouvrir Schaerbeek et ses habitants. En plus, avec un guide de choix. Je suis admiratif face au travail de nos Gardiens de la paix !  Ils connaissent les gens, la commune, la manière de s’adresser à chacun. Je me rends compte à quel point leur mission est importante et du travail incroyable qu’ils réalisent !

Bénédicte Delforge, du département des Ressources Humaines

En deux mots, quelle est ta mission habituelle ?

Bénédicte Delforge : Je fais partie de la direction des Ressources Humaines. Je suis chargée de la mise en œuvre d’un nouveau système d’évaluation pour nos agents. Le but est de permettre à chacun d’évoluer en fonction de ses objectifs, de ses contraintes et de ses besoins.

Qu’est-ce qui t’a poussée à rejoindre une équipe de Gardiens de la paix ?

B.D. : Dans le cadre de ma fonction, je rencontre plus souvent les responsables des directions, départements et services plutôt que les travailleurs de terrain. C’est important de rester en contact avec eux. La crise que nous traversons nous donne en fait l’occasion de resserrer les liens et de montrer notre solidarité. On est tous des agents communaux et on fait tous partie de l’administration.

Comment se déroule ton expérience sur le terrain ?

B.D. : Je patrouille essentiellement le samedi, en dehors de mes heures de travail. C’est le week-end que la pénurie d’agents se fait le plus sentir. En plus, avec le beau temps, les gens se promènent encore plus et il est important de leur rappeler les mesures sanitaires. Pour ce faire, accompagner un de nos Gardiens de la paix, a été une belle expérience : ils ont l’habitude de rappeler les règles de manière courtoise. Ce sont vraiment des pros !

Etienne Van Den Abeele, assistant administratif à Schaerbeek

Quel est ton job au quotidien ?

Etienne Van Den Abeele : Je suis assistant administratif. Autrement dit, je gère les demandes de formation et de congé. Je suis le correspondant informatique pour les collègues. Je m’occupe de dépannages en tous genres : demande de matériel de bureau, organisation d’événement… Et je donne un coup de main pour les plans financiers quand c’est nécessaire.

Qu’est-ce qui t’a poussé à accompagner les Gardiens de la paix ?

E.V. : J’ai toujours trouvé que le travail des Gardiens de la paix est sous-estimé. Ils travaillent dehors par tous les temps, ils ont de bonnes relations avec tous les citoyens… Je voulais les aider dans ces temps difficiles que nous traversons. Sachant que leurs conditions de travail sont encore plus compliquées.

Comment ça se passe sur le terrain ?

E.V. : On fait des rondes de 3 heures dans des quartiers habituellement très denses, place Pavillon, Cage aux Ours… Et c’est génial ! Les gens viennent vers nous, nous posent des questions. Il y avait deux jeunes sur le pas de la porte qui nous ont demandé s’ils pouvaient discuter avec leur voisin… Tout ça, dans le respect des mesures sanitaires bien sûr. Si je dois résumer les témoignages des citoyens vis-à-vis de nos équipes des Gardiens de la paix, c’est « Bravo, merci et courage ! » 

Le service des Gardiens de la paix fait partie du Programme de Prévention Urbaine (PPU) de Schaerbeek.