Un mégot, c’est tellement petit que ce n’est pas vraiment un déchet. FAUX !
Un mégot de cigarette, c’est tout petit. On a souvent le réflexe de le jeter par terre et de l’écraser sous sa semelle. Cela prend tellement peu de place qu’on a du mal à considérer cela comme un déchet. C’est vrai que c’est beaucoup plus petit qu’un papier, qu’une canette ou une peau de banane. On pense que le jeter par terre n’a pas tellement d’importance…
Malheureusement, ce n’est pas du tout une bonne idée !
Jeter son mégot n’est pas un geste banal mais bel et bien une action polluante qui pèse lourdement sur notre environnement, notre qualité de vie… et nos finances ! En effet, malgré sa taille, le mégot de cigarette est très polluant : ses substances nocives peuvent polluer jusqu’à 500 litres d’eau.
Un petit mégot qui s’additionne à des milliers d’autres entraine une nuisance bien réelle en matière de propreté publique. Schaerbeek ramasse chaque mois l’équivalent de deux seaux de 10 litres rien que dans les cendriers urbains.
De plus, par sa taille réduite, c’est un déchet très difficile à ramasser. Le balayeur va consacrer beaucoup plus de temps à les enlever que n’importe quel autre déchet. Que de temps perdu !
La bonne idée !
Il n’est vraiment pas difficile de ne pas jeter son mégot par terre ou dans les égouts ! On peut le jeter éteint dans une poubelle publique, utiliser un cendrier de poche ou un cendrier urbain, comme on en trouve aux abords de l’Hôtel communal. Attention ! Un mégot est considéré comme une salissure et vous risquez une taxe de 135 € si l’on vous surprend à le jeter en rue.