Qui n’a jamais eu envie de faire exploser un pétard ou un feu d’artifice ? Ca fait de la couleur, de la lumière et du bruit. Mais un pétard, c’est avant tout un explosif dangereux qui génère nuisance sonore et insécurité. A Schaerbeek, les Gardiens de la paix et la police collaborent pour sensibiliser les citoyens.
A Schaerbeek, le règlement général de police interdit l’usage d’un artifice sur la voie publique ou dans une propriété privée. En décembre, à l’approche des fêtes de fin d’année, certains sont tentés par l’utilisation de ces substances explosives. Mais elles sont très dangereuses ! « Et plus l’utilisateur est jeune, moins il a conscience de la dangerosité que le pétard peut avoir sur son propre corps », prévient Didier Evrard, Gardien de la paix à Schaerbeek.
Dès début décembre, les Gardiens de la paix et la police s’allient pour expliquer ces dangers aux jeunes et aux parents. « On fait des rondes dans les quartiers et devant les écoles, explique Azzedine Asmi, équipier de Didier. Mais on est présent également devant les écoles, pour sensibiliser les élèves concernant les risques encourus.»
Prendre conscience des dangers
Un travail de terrain tout à fait adapté aux Gardiens de la paix, qui travaillent régulièrement à la sortie des écoles. « Les parents ne sont pas toujours conscients de la dangerosité que les pétards peuvent avoir sur l’intégrité physique de leurs enfants, ni sur les amendes qu’ils peuvent recevoir », poursuit Didier.
Les amendes sont rédigées sous forme de Sanctions Administratives Communales par la police. « Et parallèlement au travail de prévention des Gardiens de la paix, la police fait également le tour des magasins, souligne Luc Cliquart, commissaire de police à Schaerbeek. On sensibilise aussi mais si on trouve des artifices dans un magasin, on n’hésite pas à ajouter une couche répressive car c’est catégoriquement interdit d’en vendre ! »