L'Agenda Local 21 traduit l'engagement de la commune dans la voie du développement durable. Il se traduit par un plan d'actions, mis en œuvre au niveau local, pour le 21ème siècle.
Agenda Local 21...
Lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, les chefs d'État du monde entier se sont mutuellement engagés à mettre en œuvre un modèle de croissance visant à préserver l’environnement pour les générations futures. Le programme Agenda 21 était adopté.
En suivant les recommandations de ce plan mondial, les pouvoirs locaux peuvent également agir en menant des actions concrètes à leur échelle.
L’intérêt d’un Agenda Local 21 est d’orienter les pratiques de la commune et des citoyens dans un objectif de développement durable.
Le développement durable ? C’est apprendre à valoriser, à économiser et à partager de manière équitable les ressources naturelles, sociales, culturelles et économiques existantes. En utilisant les technologies qui polluent et gaspillent moins d’eau, moins d’énergie, en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements, en adaptant les modes d’organisation du travail et de la société. Cela implique une action au niveau économique, social et environnemental, cohérente avec les besoins d’aujourd’hui et ceux des générations futures.
L'Agenda Local 21 à Schaerbeek
A Schaerbeek, l'Agenda Local 21 se traduit par de nombreuses actions tant en interne qu’en externe.
Depuis février 2008, Schaerbeek a mis l’Agenda Local 21 au cœur même du fonctionnement de l’administration. Son objectif ? Ancrer directement les principes du développement durable dans le fonctionnement de la commune, dans toutes ses politiques et dans les actions de tous ses services administratifs. A Schaerbeek, l’Agenda Local 21 n’est pas un corps étranger ou une jolie étiquette à exhiber ! Il s’agit d’un processus global en parfaite cohérence avec le Plan Communal de Développement. Et le mariage entre les deux est si réussi qu’on parle aujourd’hui de Plan Communal de Développement Durable, baptisé Schaerbeek 2021.
Des actions concrètes
Plus loin que les discours, Schaerbeek pose des actes quotidiens, concrets, réfléchis, aboutis.
Quelques exemples ?
- Depuis 2002, la commune met en œuvre une politique d’utilisation rationnelle de l’énergie au sein des bâtiments communaux. Comment ? En sensibilisant les usagers et les gestionnaires mais aussi, en réalisant de vastes travaux d’isolation et de rénovation des systèmes de chauffage. Dans les bâtiments, toute les rénovations sont ciblée « basse énergie » et toute nouvelle construction est d’office passive. Alors que c’est une obligation à partir de 2009 dans la région de Bruxelles, Schaerbeek la met en œuvre depuis 2005.
- Depuis 2007, Schaerbeek dispose de son « Plan Climat ». Avec des actions très concrètes à la clé pour diminuer ses consommations énergétiques.
- Schaerbeek fut l’une des premières communes à renouveler ses imprimantes et photocopieurs avec à la clef, une diminution substantielle des quantités de papier utilisées. Sans oublier la généralisation du tri du papier/carton, des PMC et du verre.
- Pour le nettoyage de ses locaux, le personnel d’entretien s’est réellement approprié les produits écologiques.
- La commune s'est équipée d'un logiciel moderne de gestion de ses véhicules. Il permet d'optimiser au maximum l'utilisation des véhicules et d'améliorer l'Eco-score des conducteurs.
- Via son Plan Déplacement Entreprise, la commune incite son personnel à utiliser des modes de déplacement durables comme le vélo, les transports en commun et la marche à pied.
- Grâce à l’octroi de primes, la commune soutient les citoyens désireux de fleurir leur façade ou leur jardin « côté rue », de se lancer dans le compostage ou de démarrer un projet touchant au développement durable.
- Schaerbeek compte 7 quartiers durables soutenus par Bruxelles-Environnement : Helmet, Terdelt, Opale, Dailly, Coteau, Dupont plus Verte et Josaphat. Au programme, thermographies, audits énergétiques, Repair Café, biodiversité, etc.
- Parce que les dépenses publiques sont prises au sérieux à Schaerbeek, la commune s’est engagée dans le réseau d’échanges européen « Making Spend Matter » aux côtés d’autres grandes villes telles que Pampelune (Espagne) ou encore Preston (Royaume-Uni).
Elle marque ainsi sa volonté d’agir en tant que « consommateur responsable » en incluant des critères environnementaux et/ou sociaux dans les appels d’offre. La commune décide d’acheter dans la mesure du possible des produits et des services qui ont un impact positif sur l’environnement ainsi que sur l’économie locale.