Afin de permettre à chacun de cohabiter dans l’espace public avec les autres usagers, le Code de la route établit des règles et sanctionne leur non-respect.
Se garer sur le trottoir, s’arrêter sur la piste cyclable, se stationner en double file… même pour un court temps, vous dérangez les autres usagers de la route et/ou vous les mettez en danger. C’est pourquoi la zone de police et la commune collaborent pour que les infractions en matière d’arrêt et/ou stationnement soient systématiquement poursuivies via des sanctions administratives communales.
Le saviez-vous ?
Le terme véhicule à l'arrêt désigne un véhicule qui ne s'arrête pas plus longtemps que nécessaire pour l'embarquement ou le débarquement de personnes ou de choses.
Le terme véhicule en stationnement désigne un véhicule immobilisé au-delà du temps requis pour l'embarquement ou le débarquement de personnes ou de choses.
Quels sont les types d'infractions ?
Une infraction de première catégorie est sanctionnée d'une amende administrative ou d'un paiement immédiat de 58 euros. Il s'agit ici d'infractions relatives au non-respect d'une interdiction d'arrêt ou de stationnement :
- Arrêt ou stationnement à droite par rapport au sens de la marche (sauf si la chaussée est à sens unique);
- Stationnement devant les accès carrossables des propriétés, à l'exception des véhicules dont le signe d'immatriculation est reproduit lisiblement sur ces accès
- Stationnement en zone résidentielle en dehors des espaces réservés à cette fin ;
- Interdiction de stationner à moins de 15 mètres de part et d’autre d’un panneau indiquant un arrêt de bus ;
- Stationnement sur la chaussée, le long de la ligne discontinue de couleur jaune
- ...
Les infractions de deuxième catégorie sont passibles d'une amende de 116 euros. Quiconque met son véhicule à l'arrêt ou en stationnement à un endroit où il est susceptible de constituer un danger pour les autres usagers risque de devoir débourser ce montant :
- Arrêt et stationnement sur la chaussée et d'un passage pour piétons ;
- Arrêt et stationnement sur les trottoirs, les pistes cyclables, les passages pour piétons, dans les tunnels, dans le haut d’une côte et les virages ;
- Arrêt et stationnement aux endroits où les piétons et les cyclistes et les conducteurs de cyclomoteurs doivent contourner un obstacle, aux endroits où la largeur du passage libre sur la chaussée serait réduite à moins de 3 mètres ;
- Stationnement sur un emplacement pour handicapé sans être détenteur d’une carte ;
- ...
L’enjeu ? Permettre à tous de vivre dans le respect des autres, quel que soit leur choix de mobilité.
Des alternatives ?
Vous en avez marre de chercher une place de parking et vous voulez donner un petit coup de pouce à l’environnement ? Des alternatives au « tout à l’auto » existent.
Pour les petites distances, pensez à la marche et au vélo. A combiner avec les transports en commun pour de plus longs trajets. De nombreuses applis et plateformes en ligne existent pour vous aider à combiner facilement différents moyens de transport.
Grâce aux voitures partagées, il vous est aussi possible d’abandonner la vôtre pour n’en utiliser une que lorsque vous en avez vraiment besoin.
Pensez aussi aux parkings partagés. Ils permettent déjà de belles économies de place, de temps et d’argent.
