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Lieux-dits & petites histoires des rues

Vous vous demandez ce qui se cache derrière le nom de telle ou telle rue ? Cette petite histoire des rues de Schaerbeek est faite pour vous.

La commune de Schaerbeek compte aujourd’hui un peu plus de 300 rues. Si certaines dénominations illustrent clairement l’histoire locale, d’autres rendent hommage aux personnages - célèbres ou non - qui vécurent dans la cité des ânes ou firent sa renommée.

En raison surtout de son passé artistique et littéraire particulièrement florissant, Schaerbeek a fait la part belle aux artistes (écrivains, peintures, sculpteurs, musiciens,…)  en baptisant pratiquement un tiers de ses rues en leur honneur. Nous vous invitons à les découvrir en parcourant le quartier des artistes, autour de la place des Bienfaiteurs, le quartier des écrivains, autour de l’avenue Huart-Hamoir, le quartier des artistes flamands du XVIIe siècle, autour de l’hôtel communal,…

Les autres personnalités ne sont pas oubliées. Qu’il s’agisse de politiciens, industriels, ingénieurs, avocats, architectes, médecins,… tous vous révèleront un pan de l’histoire de Schaerbeek.

Enfin, n’hésitez pas à faire un détour par le quartier des fleurs, de part et d’autre du parc Josaphat, et le quartier des pierres précieuses, près du square Plasky.
 

KATTEPOEL

Mot provenant de "poel" (" mare ") et de "kat" (" partie de digue "), qui  signifie donc "mare endiguée". Il s’agit de l’ancien nom donné à la Vallée Josaphat qui s’étendait alors jusqu’aux abords d’Evere et Woluwé. Dès le Moyen Age, on s’employa à contrôler les sillons marécageux du cours d’eau Rodenbeek qui traversait la vallée Josaphat. C’est ainsi qu’on créa une série d’étangs destinés à recueillir le trop-plein d’eau du ruisseau. En 1705, la nouvelle chaussée de Louvain vint couper la vallée en deux, si bien que la partie occidentale (l’actuel Parc Josaphat) fut dénommée « Grote Kattepoel » et la partie orientale « Kleine Kattepoel ». Aujourd’hui, cette appellation est complètement tombée dans l’oubli.

KENNIS Guillaume (rue)

Né à Louvain en 1839, décédé à Schaerbeek en 1908. Ingénieur de profession. Conseiller communal à Schaerbeek (1869-1878, 1895-1903). Bourgmestre de Schaerbeek (1873-1878, 1896-1908). Connu pour sa fougue et ses sautes d’humeur à tel point que, sous son mayorat, les séances du conseil communal étaient appelées " le vaudeville schaerbeekois ". Mourut en pleine séance du conseil communal à la suite d’une congestion.

KESSELS Mattheus (rue)

Né à Maastricht (Pays-Bas) en 1784, décédé à Rome (Italie) en 1836. Sculpteur belge. Après avoir été formé à Venlo, dans son pays natal, il s’installa définitivement à Rome où il forma plus tard Jehotte et Eugène Simonis. Son art évolua peu à peu du néo-classicisme pur vers un style plus sentimental. L’art classique et hellénistique ont été ses modèles. Quelques années avant sa mort, on lui offrit le poste de directeur de l’académie des Beaux-Arts de Bruxelles.

KNAPEN Marie-Frédéric (rue)

Né à Mons en 1860, décédé à Trans-en-Provence (France) en 1941. Ingénieur. Conçut plusieurs procédés d’assèchement de bâtiments et monuments, dont certains sont encore utilisés aujourd’hui.

KRAINS Hubert (rue)

Né à Les Waleffes en 1862, décédé à Saint-Josse-ten-Noode en 1934. Ecrivain belge d’expression française. Petit employé des postes issu d’une milieu pauvre, il gravit les échelons de l’administration pour finir sa carrière comme directeur de l’Union postale universelle à Berne. Parallèlement, son engagement d’écrivain s’affirma essentiellement dans la restitution de sa classe et de sa région natale, d’où son surnom de chantre de la Hesbaye. Habitait à Schaerbeek, avenue Emile Max 68.

KUHNEN Willem (rue)

Né à Aix-la-Chapelle (Allemagne) en 1834, décédé à Schaerbeek en 1907. Ingénieur et architecte. Auteur des plans du premier cirque à Bruxelles (1876) et de l’Hôpital civil de Schaerbeek (1905).