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Lieux-dits & petites histoires des rues

Vous vous demandez ce qui se cache derrière le nom de telle ou telle rue ? Cette petite histoire des rues de Schaerbeek est faite pour vous.

La commune de Schaerbeek compte aujourd’hui un peu plus de 300 rues. Si certaines dénominations illustrent clairement l’histoire locale, d’autres rendent hommage aux personnages - célèbres ou non - qui vécurent dans la cité des ânes ou firent sa renommée.

En raison surtout de son passé artistique et littéraire particulièrement florissant, Schaerbeek a fait la part belle aux artistes (écrivains, peintures, sculpteurs, musiciens,…)  en baptisant pratiquement un tiers de ses rues en leur honneur. Nous vous invitons à les découvrir en parcourant le quartier des artistes, autour de la place des Bienfaiteurs, le quartier des écrivains, autour de l’avenue Huart-Hamoir, le quartier des artistes flamands du XVIIe siècle, autour de l’hôtel communal,…

Les autres personnalités ne sont pas oubliées. Qu’il s’agisse de politiciens, industriels, ingénieurs, avocats, architectes, médecins,… tous vous révèleront un pan de l’histoire de Schaerbeek.

Enfin, n’hésitez pas à faire un détour par le quartier des fleurs, de part et d’autre du parc Josaphat, et le quartier des pierres précieuses, près du square Plasky.
 

NAVEZ François-Joseph (rue)

Né à Charleroi en 1787, décédé à Bruxelles en 1869. Artiste peintre belge formé à l’académie de Bruxelles. Lors d’un séjour à Paris, il tombe sous l’influence du néo-classicisme de Jean-Louis David. Spécialisé en portraits et sujets historiques ou religieux. Pendant des années, il fut considéré comme le premier peintre de l’Ecole Belge. Son art a considérablement influencé les générations ultérieures d’artistes. En 1821, il dirige son propre atelier et est en même temps professeur et directeur de l’académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Sa fille Marie épousa le peintre Jean-François Portaels.

NOYER (rue du)

Cette dénomination rappelle que, dans ce quartier, se dressait à l’époque un noyer, dernier survivant du Bois de Linthout. C’est au croisement de la rue du Noyer et de la chaussée de Louvain qu’on accueillait jadis les souverains qui devaient y faire le serment de respecter les privilèges du chapitre de Sainte-Gudule avant d’entrer dans Bruxelles.