Lieux-dits & petites histoires des rues
Vous vous demandez ce qui se cache derrière le nom de telle ou telle rue ? Cette petite histoire des rues de Schaerbeek est faite pour vous.
La commune de Schaerbeek compte aujourd’hui un peu plus de 300 rues. Si certaines dénominations illustrent clairement l’histoire locale, d’autres rendent hommage aux personnages - célèbres ou non - qui vécurent dans la cité des ânes ou firent sa renommée.
En raison surtout de son passé artistique et littéraire particulièrement florissant, Schaerbeek a fait la part belle aux artistes (écrivains, peintures, sculpteurs, musiciens,…) en baptisant pratiquement un tiers de ses rues en leur honneur. Nous vous invitons à les découvrir en parcourant le quartier des artistes, autour de la place des Bienfaiteurs, le quartier des écrivains, autour de l’avenue Huart-Hamoir, le quartier des artistes flamands du XVIIe siècle, autour de l’hôtel communal,…
Les autres personnalités ne sont pas oubliées. Qu’il s’agisse de politiciens, industriels, ingénieurs, avocats, architectes, médecins,… tous vous révèleront un pan de l’histoire de Schaerbeek.
Enfin, n’hésitez pas à faire un détour par le quartier des fleurs, de part et d’autre du parc Josaphat, et le quartier des pierres précieuses, près du square Plasky.
Né à Bruxelles en 1821, décédé à Bruxelles en 1886. Ecrivain belge d’expression française. Chef de bureau à l’administration communale de Bruxelles. Fut également peintre paysagiste, auteur d’un " mémoire sur l’état actuel de la peinture " paru en 1847. Membre de la Loge maçonnique. Anciennement dénommée rue du Camée, elle est rebaptisée en 1912.
Né à Limelette en 1819, décédé à Bruxelles en 1905. Secrétaire général au Ministère des Affaires étrangères. Obtint des Pays-Bas la levée du péage sur l’Escaut. Participa, en 1885, à la conférence de Berlin qui proclama l’indépendance du Congo.
Né à Marche-en-Famenne en 1862, décédé à Fontainebleau (France) en 1920. Industriel. Conseiller communal à Schaerbeek (1895-1896), conseiller provincial (1888-1892) et sénateur (1892-1894, 1902-1919). Fondateur du Cercle libéral progressiste en 1886.
Né à Namur en 1856, décédé à Schaerbeek en 1912. Chirurgien. Chef du service chirurgical de l’Hôpital civil de Schaerbeek. Conseiller communal à Schaerbeek (1895-1902).
Né à Braine-le-Château en 1847, décédé à Schaerbeek en 1925. Propriétaire terrien. Conseiller communal à Schaerbeek (1896-1911) et échevin à Schaerbeek (1908-1911).
Né à Bruges en 1829, décédé à Schaerbeek en 1895. Fonctionnaire de profession. Conseiller communal à Schaerbeek (1870-1895), échevin à Schaerbeek (1870-1891) puis bourgmestre de Schaerbeek (1891-1895).
Né à Gand en 1862, décédé à Ixelles en 1941. Poète et écrivain belge d’expression française. Fondateur de " La Pléiade " (Paris). Habitait rue Seutin à Schaerbeek avant de devenir Conservateur du Musée Wiertz. Habitait à Schaerbeek, rue Seutin 45.
Né à Molenbeek-Saint-Jean en 1840, décédé à Schaerbeek en 1906. Chef d’équipe à l’usine à gaz de l’Etat. Membre du bureau de bienfaisance (1893-1906). Membre de l’administration des hospices pour vieillards (1893-1906).
Né à La Louvière en 1876, décédé à Schaerbeek en 1943. Artiste peintre belge, élève des académies de Mons et d’Anvers. Prédilection pour les paysages et les vues de ville. Petit à petit, sa palette s’éclaircit et son style devient impressionniste avec des coloris flamboyants. Habitait à Schaerbeek, rue Courouble 16.
Né à Bruxelles en 1822, décédé à Schaerbeek en 1904. Ecrivain belge d’expressions française et néerlandaise. Principalement auteur de pièces de théâtre et de récits populaires dont Le marollien et Le conteur bruxellois.
Né à Bruxelles en 1808, décédé à Bruxelles en 1867. Propriétaire terrien. Conseiller communal à Schaerbeek (1863-1867) et échevin à Schaerbeek (1864-1867). Membre puis président du bureau de bienfaisance (1862-1864). Anciennement dénommée rue de l’Association.
Né à Pommeroeul en 1809, décédé à San Remo (Italie) en 1872. Capitaine dans l’armée belge. Professeur à l’Ecole Royale Militaire en 1838. Participa à la révolution belge de 1830. Dirigea le déblaiement des tombes romaines sur les terres de l’actuel Lycée Emile Max à Schaerbeek.
Né à Bruxelles en 1901, décédé à Bruxelles en 1983. Roi des Belges. Fils aîné du Roi Albert Ier et de la Reine Elisabeth. Epousa la princesse Astrid de Suède et monta sur le trône en 1934, à la mort de son père. La Reine Astrid perdit la vie dans un accident de la circulation en Suisse en 1935. Après la capitulation de 1940, il fut arrêté par les Allemands et déporté jusqu’en 1945. Entretemps, il avait épousé Liliane Baels. Son retour provoqua de telles divisions politiques qu’il abdiqua en 1951 en faveur de son fils Baudouin. Le boulevard fut baptisé en 1939, alors que Léopold III était au sommet de sa popularité.
Né à Binche en 1851, décédé à Saint-Josse-ten-Noode en 1939. Député (1900-1921) et Ministre des Finances (1911-1914) dans le gouvernement de Broqueville. Nommé Ministre d’Etat en 1918.
Né à Audenaerde en 1802, décédé à Bruxelles en 1878. Prit part à la révolution de 1830. Secrétaire de la commission administrative, il participa à la rédaction de la Constitution. Député (1831-1848) et président de la Chambre des Représentants en 1843. Gouverneur de la province du Hainaut (1841) puis de celle du Brabant (1845) et plusieurs fois ministre.
Né à Rashult (Suède) en 1707, décédé à Hammarby (Suède) en 1778. Naturaliste et écrivain suédois. Auteur d’une nomenclature de zoologie (1735) et d’une nomenclature de botanique binaire (1753). Anciennement dénommée rue de Nevreumont, du nom d’un propriétaire terrien des environs, elle est rebaptisée en l’honneur du naturaliste à l’occasion du centenaire de sa mort.
Appellation désignant le bois de tilleuls situé dans la partie orientale de la commune. A l’époque, le bois de Linthout longeait la chaussée de Louvain et s’étendait jusqu’aux frontières de l’actuelle commune d’Auderghem. Par un acte de 1145, le duc de Brabant offrit le bois à l’abbaye de Forest qui en resta propriétaire durant près de 7 siècles. Au XIXe siècle, le bois fut progressivement essarté pour laisser la place aux cultures et à l’urbanisation. Jusqu’à disparaître définitivement. La Grande rue au Bois, qui reliait Linthout à l’église Saint-Servais est un dernier témoin de l’existence de ce bois.
Nom donné à cette rue parce qu’elle menait jadis au " linthout " (bois de tilleuls) qui s’étendait entre le hameau d’Helmet et la commune d’Etterbeek. Ce bois faisait partie de la Forêt de Soignes qui venait jusqu’aux limites de Schaerbeek. Les arbres du square Vergote font figure de rares survivants de cette époque.
La construction de cette grande voirie, anciennement appelée " casseyde naar Loven " car elle menait à Louvain, date de 1704 sous le règne de Philippe V, roi d’Espagne.
Né à Bruxelles en 1792, décédé à Liège en 1854. Sous-lieutenant dans l’armée française à 15 ans ! Prit part aux guerres napoléoniennes à Wagram et à Waterloo. Après la révolution belge, il entra dans l’armée belge comme colonel pour terminer sa carrière comme lieutenant-général en 1842. Anciennement dénommée rue Notre-Dame, elle est aussi parfois erronément désignée sous l’appellation rue de l’Olivier. Perpendiculairement à la rue L’Olivier, se situe une impasse, qui portait le nom d’impasse Rubens, avant de faire référence à l’artère sur laquelle elle aboutit en étant baptisée Petite rue L’Olivier.